"Mon Amérique à moi"

“Mon Amérique à moi”

LE TOUQUET 62

Interprète Frédéric Lecomte Dieu. Au piano Nicole Lasson. Mise en scène Sophie Ducouret.
Dans le cadre de l’exposition GRACE KELLY, L’ANGE DE L’AMERIQUE présentée au Touquet du 30 juin au 1er octobre 2015, une pièce originale intitulée « Mon Amérique à moi » écrite par Frédéric Lecomte-Dieu rendra hommage à l’Amérique à travers une série de personnages et d’événements ( 1920-1974).

Sous l’ambiance nostalgique de l’une des chansons de Frank Sinatra, One More for my Baby, le personnage narrateur, Nick Carraway, interprété par Frédéric Lecomte Dieu, ne parvient pas à quitter le bar où il est installé depuis le début de la soirée. Le barman, Joe, qui essuie ses derniers verres, lui fait comprendre qu’il ferme. Qu’il connait par coeur le début et la fin des histoires d’amour de ses clients. Celle de Nick comprise.
Contre toute attente, Nick Carraway lui raconte une autre histoire d’amour : celle de son Amérique.
Il débute avec Charles Lindbergh puis les rêves fous d’Howard Hugues…les tirs de canons de la Première guerre mondiale jusqu’à la conférence de paix signée à Paris où se retrouvent entre autres le président des Etats Unis, Woodrow Wilson, et un personnage si singulier : le colonel Lawrence d’Arabie. Sa notoriété a explosé grâce à la plume magique du journaliste américain, Thomas Lowell …
Ensuite ce sont les romans de Francis Scott Fitzgerald, la crise financière sans précédent qui secoue l’Amérique et le monde… Franklin D. Roosevelt, poliomyélite, qui relève les manches de son pays grâce au New Deal et qui affronte dignement sa propre maladie.
Le 8 décembre 1941, l’attaque surprise des Japonais sur la base de Pearl Harbor qui pousse Roosevelt à engager son pays dans le conflit de la Seconde guerre mondiale. Le débarquement des troupes alliées en Normandie…

Vient ensuite la fin du conflit … La chasse aux sorcières menée par le sénateur McCarthy. Parmi ses victimes : Charlie Chaplin.
En novembre 1952, le Raz de marée des républicains avec la victoire écrasante aux présidentielles du général Eisenhower…Génération silencieuse.
Combat de Martin Luther King pour les droits civiques…
1960, la campagne présidentielle de John F. Kennedy avec Frank Sinatra à son bord.
Le 20 janvier 1961, le royaume de Camelot ouvre les portes à la génération Kennedy. Le rêve de Martin Luther King, le discours de la paix de JFK à l’attention de l’Union Soviétique, …la conquête spatiale…
Premiers prémisses de la tragédie de Dallas : JFK se fâche avec Sinatra, la crise des missiles à Cuba, la mafia utilisée par la CIA, la mort de Marylin Monroe en 1962.

Dallas met fin aux promesses de la Nouvelle Frontière et celles du président Kennedy. Le directeur du FBI, J.E Hoover l’annonce par téléphone à Robert Kennedy le 22 novembre 1963.

Arrivée du texan Lyndon Johnson à la Maison Blanche : enlisement des USA au Vietnam, les conclusions de la Commission Warren, Martin Luther King reçoit le prix Nobel de la paix, son assassinat en avril 1968, Robert Kennedy le dernier espoir pour les minorités se lance dans la campagne présidentielle. Son assassinat à Los Angeles le 5 juin 1968. Ses funérailles… suivies par l’Amérique entière.

Richard Nixon pénètre le bureau ovale et hérite du Vietnam, la contestation des étudiants, le combat inachevé des droits civiques … Il se rapproche de la Chine et fait la paix avec Moscou.

L’affaire du Watergate met fin à son règne, il démissionne le 8 aout 1974. Dans l’intimité de son bureau au premier étage de la Maison Blanche, il se met à genoux avec Henry Kissinger pour implorer le pardon à Dieu. Il prononce un ultime discours au personnel de la Maison Blanche… : « la paix est au centre ».

20h30, Palais des Congrès.

Entrée 15€.

Infos : 03 21 06 72 00

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